On se lance ? Mettez votre plus beau tablier...

D'abord, émiettez 6 g de levure pâtissière et jetez-la dans un verre de lait tiède (12 ml). Après quelques minutes de repos mérité, empoignez votre plus beau robot, mettez dans sa cuve 250 g de farine, le lait tiédi avec la levure, 6 g de sel, 50 g de sucre. Mélangez doucement. Ensuite, vous aurez besoin de 150 g d'oeuf à ajouter petit à petit.

On se lave les paluches et on met la main à la pâte pour la pétrir vigoureusement. L'appareil doit se décoller de la cuve. Prenez 20 g de beurre pommade, jetez-le dans la cuve et c'est reparti pour une session pétrissage. Vous vous rappelez ce saladier king size que votre belle-soeur vous a offert à Noël ? Super, il a désormais une utilité : il va accueillir la pâte de votre brioche. Recouvrez l’ensemble avec un torchon propre et laissez pousser pendant 1 h. Posez-vous dans un canapé pour lire un magazine. N'importe lequel.

1 h plus tard, rompez la pâte, filmez au contact et réservez l'engin au frais pendant une nuit entière. Mangez une pomme, buvez une tisane, faites la position du lotus et zou, au dodo. Le lendemain matin, il faudra rompre à nouveau la pâte. Munissez-vous d'un rouleau à pâtisserie (sinon une bouteille en verre fait largement l'affaire. Une vieille chaussure, moins). Étalez la pâte en rectangle et répartissez l'équivalent d'un sachet entier de pralines hachées en veillant à laisser un centimètre de pourtour. Toujours armé de l'ustensile, passez-le sur la pâte pour que les pralines adhèrent. Puis roulez l'engin jusqu’à obtenir un gros boudin que vous mettrez au frais pendant 20 mn. 

Maintenant coupez-le en 3 bandes de taille identique et réalisez une tresse. Pendant 2 h, laissez pousser la couronne à une température de 26/28°C. Badigeonnez-la de beurre fondu avec un pinceau propre (la peinture acrylique n'est pas un plus pour la recette, au contraire). Il vous reste quelques miettes de pralines ? Saupoudrez, voyons. Pendant ce temps-là, votre four doit préchauffer à 180°C. Enfournez le tout pendant 25 mn.

Bravo, votre brioche est cuite ! Laissez-la tiédir.

Frédéric Mistral ne disait-t-il pas “si ce n'est aujourd'hui, ce sera demain : rappelons-nous que la patience est le pilier de la sagesse” ? Facile à dire, il n'a jamais goûté cette merveille !

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