L’Armée des ombres, de Jean-Pierre Melville (1969)

Considéré par la critique et le public comme le meilleur film sur la résistance française jamais tourné, ce chef d’oeuvre du cinéma noir a pour noyau la ville de Lyon où le héros Philippe Gerbier – campé par un sublime Lino Ventura – a élu domicile.

L’Horloger de Saint-Paul, de Bertrand Tavernier (1974)

Inspiré du livre L’Horloger d’Everton de Georges Simenon, ce thriller réalisé par le regretté président de l’Institut Lumière met aux prises Michel Descombes (le superbe Philippe Noiret) au commissaire Guiboud (le tout aussi superbe Jean Rochefort) dans une sale histoire de meurtre. Fascinant. La majeure partie de l’action se déroule dans le Vieux-Lyon (d’où le titre. Malin, non ?). Un reportage sur le tournage ci-dessous.

Une affaire de goût, de Bernard Rapp (1999)

Comment faire l’impasse sur ce thriller gastronomique où Bernard Giraudeau campe un riche industriel qui engage un jeune serveur comme goûteur personnel du côté. On y voit pelle-mêle la tour de la Part-Dieu, les berges du Rhône, le « funi » et quelques belles tables.

Les liens du sang, de Jacques Maillot (2008)

Encore une histoire de duo. Cette fois-ci, ce sont deux frères lyonnais que tout oppose Gabriel le voyou (François Cluzet) et François le preux policier (Guillaume Canet). Une histoire de réinsertion difficile, de rédemption avec comme toile de fond le Lyon de la fin des années 70 (où l’on voit le théâtre antique de Fourvière). Un film beau et brutal.

Les adoptés, de Mélanie Laurent (2010)

Plusieurs scènes de ce film se déroulent dans le premier arrondissement et notamment dans la librairie « Coquillettes ». Vous pouvez retrouver des plans du parc de la tête d’or et de l’hôpital Jean Mermoz, retraçant l’histoire d’un drame dans une famille de femmes à laquelle plusieurs événements vont bousculer la suite de leur vie. 

Les Lyonnais, d’Olivier Marchal (2011)

Perrache, Ainay, pentes de la Croix-Rousse, Vieux Lyon, prison de Montluc… Olivier Marchal a filmé Lyon sous quasiment tous les angles pour raconter le destin de Momon Vidal (interprété par l’impeccable Gérard Lanvin) gangster à la tête du mondialement (et tristement) connu gang des Lyonnais.

Toutes nos envies, de Philippe Lioret (2011)

Une jeune juge (Marie Gillain) s’associe à un confrère désabusé (Vincent Lindon) dans une bataille pour l’honneur. Un film magnifique sur la révolte, la dignité et l’urgence sociale où l’on se balade  du côté du quai Saint Antoine ou encore de l’avenue Maréchal de Saxe.

Pour une femme, de Diane Kurys (2013)

La réalisatrice lyonnaise de naissance a tourné la majeure partie de ce drame familial à Lyon (Place Sathonay, Tête d’Or, Presqu’île etc.) où l’on peut voir Benoît Magimel, Mélanie Thierry, Sylvie Testud (coucou c’est encore Lyon) ou encore Denis Podalydès.

Barbecue, de Eric Lavaine (2014)

Antoine (Lambert Wilson) rencontre des problèmes de santé qui lui font voir la vie autrement. Lui et sa bande d’amis, dont fait partie notamment Florence Foresti (Olivia dans le film), mènent leur vie lyonnaise avant de partir en vacances près du Vigan. On aperçoit entre autres, le premier arrondissement, le quartier de Confluence, la passerelle Saint-Vincent ou encore Gerland, entouré de supporters de l’OL.  

Alice et le Maire, de Nicolas Pariser (2019)

Paul Théraneau (Fabrice Lucchini) est un maire à bout de souffle, en panne totale d’inspiration. Une jeune et brillante philosophe va lui donner un coup de fouet. Place Louis Pradel, place de la Comédie, Musée des Confluences, quartier Préfecture… Un superbe panorama pour un film touchant.

De grandes espérances, de Sylvain Desclous (2023)

Madeleine (Rebecca Marder), qui prépare l’oral de l’ENA et tend à obtenir beaucoup de pouvoir, partage un secret avec Antoine (Benjamin Lavernhe), à la suite d’un drame survenu en Corse. Ce long métrage, dont l’affiche nous laisse apercevoir une partie de la ville des Gaules et les tours du quartier de La Part Dieu, a été tourné dans un grand nombre de lieux lyonnais : La Guillotière, La Croix-Rousse, Villeurbanne…